La Bande-annonce du film “Creed II” réalisé par Steven Caple Jr.
Plus qu’un simple homonyme du célèbre basketteur des Chicago Bulls, Michael Jordan, l’acteur s’est fait une place de choix dans le cinéma américain. Après avoir campé le rôle d’Erik Killmonger, ennemi charismatique de Black Panther dans le blockbuster du même nom en 2018, l’acteur sculptural revient dans Creed II, suite directe de Creed : l’héritage de Rocky Balboa (2015). Il y enfile les gants d’Adonis Creed – fils du boxeur Apollo Creed – entraîné par Rocky Balboa (Sylvester Stallone) en personne. Dans cette nouvelle production, le jeune combattant devenu champion du monde affronte Viktor Drago, rejeton d’Ivan Drago (Dolph Lundgren), l’homme qui a tué son père.
1. Des débuts dans le mannequinat
Avant que son patronyme ne soit bankable, Michael B. Jordan a commencé par le mannequinat, comme de nombreux acteurs de la scène hollywoodienne (Eddie Redmayne, Colin Farrell, Channing Tatum...). Egérie de l’enseigne de jouets Toy “R” Us et des labels de vêtements et de sport Kmart et Modell’s, le jeune Michael Bakari Jordan enchaîne les castings avant de décrocher son premier rôle ,à l’âge de 12 ans, dans la série télévisée Cosby Show en 1999.
Plus tard, le jeune comédien devient roi des séries policières : plusieurs apparitions dans FBI : Portés Disparus, Cold Case : affaires classées ou encore Les Experts. Mais c’est avec la comédie dramatique The Parenthood, inspirée du film éponyme, qu’il décroche son premier rôle récurrent, avant d’intervenir en tant que guest dans la série Dr House en 2012.
2. En colloc’ avec… ses parents
Sa mère est conseillère d’orientation au lycée, son père traiteur. Cadet de la famille, Michael B. Jordan vivait encore chez ses parents à Sherman Oaks (Los Angeles) l’année dernière. Cela a attiré l’attention de l’animatrice de télévision américaine Ellen DeGeneres. Invité sur le plateau de son émission le 6 février 2018, l’acteur s’est confié sur cette cohabitation – parfois gênante – notamment en cas “d’aller-retour à la cuisine en pleine nuit lorsqu’il est nu…”...
3. Un habitué des rôles de super-héros
Dans le remake des 4 fantastiques (2015), Michael B. Jordan campait le rôle de Johnny Storm (la Torche Humaine), un choix du réalisateur Josh Trank qui avait suscité de nombreux commentaires racistes à l’époque puisque, dans la bande dessinée d’origine, le personnage est blanc. Chris Evans, actuel Captain America des franchises Marvel, l’avait d’ailleurs incarné en 2005. Une polémique à laquelle Stan Lee, disparu en novembre dernier, avait répondu avec bienveillance dans une interview chez Entertainment Weekly : “Je pense qu'ils vont adorer ce personnage. Je ne suis vraiment pas inquiet à ce propos. J'ai toujours essayé de faire en sorte que ces groupes reflètent la diversité autant que possible car le monde est comme ça.”
En 2018, pour incarner Erik Killmonger dans long-métrage Black Panther, l’acteur a alterné les séances de sprint et d’haltérophilie. Une préparation idéale pour Creed II où il apparaît en boxeur “bodybuildé” aux côtés de “Sly” (Sylvester Stallone).
4. Engagé dans la défense des droits des femmes
Lors de la Women’s March organisée à Washington le 21 janvier 2017, l’acteur s’est servi de son compte Instagram, suivi par près de 9 millions de personnes, pour défendre la cause féminine. Il a notamment publié une image de trois poings de femme, levés vers le ciel. : “C’est très inspirant de voir toutes les femmes aux quatre coins du monde se supporter et marcher solidairement. Vos voix et vos forces doivent continuer de soulever des montagnes. Nous continuerons ensemble de nous battre pour ces droits.”
5. Nouvelle égérie masculine de Coach
Nouveau visage de la mode masculine pour la collection printemps-été 2019 du label Coach, Michael Bakari Jordan, vêtu des dernières silhouettes emblématiques de la maison (veste en peau de mouton colorblock, une autre composée de patchworks en cuir bleu), pose avec aisance devant l’objectif du photographe de mode Craig McDean. Assis sur une voiture de collection dans un décor inspiré de l’Ouest américain, il porte les sacs masculins “héro” de la nouvelle saison, notamment le sac à dos Signature Rivington, le sac ceinture Rivington et le Metropolitan Carryall.