Dans un décor entre Alice au pays des merveilles, Shutter Island et Hunger Games, Uma (incarnée par Emma Roberts) se réveille au beau milieu d’un lieu encore inconnu. C’est “Paradise Hills”, cette île qui promet à ses pensionnaires de repartir avec tous leurs défauts littéralement éradiqués. Cours de chant, gymnastique et soins de la peau… c’est en apparence un traitement de rêve qu’elle offre à ses hôtes… mais qui va se retourner contre eux, faisant pencher le curseur de cure d’amélioration personnelle vers lavage de cerveau.
Tête d’affiche de ce casting, Milla Jovovich incarne “Duchesse” dans le film, héroïne aussi fascinante qu’effrayante. Sur cette île paradisiaque aux allures d’une peinture d’Arnold Böcklin (le peintre de L’Île des Morts, 1880), le glossy du début se fait progressivement glaçant… Soit, la promesse d’un retour sur les conceptions moyenâgeuses de “la parfaite éducation”, où la discipline et la fessée semblent être au rendez-vous.