Le défilé Iris van Herpen haute couture automne-hiver 2019-2020
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À l’Élysée Montmartre, c’est dans un décor théâtral qu’Iris van Herpen présente sa nouvelle collection haute couture : en plein centre de la salle, une sculpture imaginée par l’artiste américain Anthony Howe encadre les modèles d’un mouvement giratoire hypnotisant. Véritables échos à cette chorégraphie mécanique, les nouvelles pièces de la créatrice néerlandaise apparaissent alors, construites sur cette expression de l’ondoiement. Dans la continuité de sa précédente collection, on retrouve les masques réalisés en impression ainsi que la même technique d’assemblage de fragments d’organza cernés de noir, composant autour du corps des volumes aériens. Le blanc s’y dilue progressivement dans les tons bleus, rouges et verts, tandis que viennent vibrer sur des robes flottantes des imprimés glitchés tels des hologrammes. Grâce à un système fait d’aluminium et d’acier, des parties de la robe finale tournent sur elles-mêmes tels des moulins, auxquels la sculpture d’Anthony Howe donne toute leur dimension. Une fois de plus, Iris van Herpen capte la légèreté dans la structure, exprimant par ses silhouettes éthérées un pas de plus vers leur envol.