Des volants en organza japonais échafaudés tels des bouquets d’œillets, des tonalités pastel (bleu, safran ou émeraude), des dizaines de mètres de tissu et des tee-shirts à l’effigie de la Statue de la Liberté ont été nécessaires pour réaliser les robes grandioses du Japonais Tomotaka Koizumi. À mi-chemin entre la légèreté d’un papier crépon de luxe et d'un intimidant maximalisme fleuri, les créations oniriques du designer, semblables à des ”armures chiffonnées”, ont retourné le Madison Store du label Marc Jacobs à New York.
Bella Hadid
Emily Ratajkowski
Repéré récemment sur le réseau social Instagram par la styliste et journaliste de mode britannique Katie Grand, le designer trentenaire est invité à participer à sa première Fashion Week new-yorkaise entouré d’une équipe de choc. Les tops Bella Hadid, Emily Ratajkowski, Joan Smalls ont défilé pour le show qu’a conclu Gwendoline Christie – l’interprète de Brienne de Torth dans Game of Thrones. Pendant ce temps, en coulisses, l’équipe artistique, composée entre autres de la maquilleuse star Pat McGrath et du coiffeur renommé Guido Palau, s’attelait à la mise en beauté.
Un véritable tremplin pour ce jeune créateur japonais, né dans la préfecture de Chiba en 1988 et qui a commencé sa carrière à l’âge de 13 ans en tant qu’assistant d’un costumier. Mais c’est en 2012, à la fin de ses études à l’université de Chiba, que le jeune homme crée son propre label. Tomotaka Koizumi habille de nombreuses personnalités asiatiques (la chanteuse Yuki Matsuda ou le chanteur Hins Cheung), mais sa carrière explose véritablement en 2016 lorsque l’artiste américaine Lady Gaga est aperçue dans une robe royale immaculée issue de l’une de ses collections. Un premier coup de projecteur qui n’est, semble-t-il, pas passé inaperçu.