Fidèle à son identité, son créateur Glenn Martens mettait la déconstruction à l’honneur avec des pièces d’une grande légèreté pourvues de bandes verticales réalisées en satin et tulle, des hauts, ceintures et pantalons conçues pour être drapés et noués à la taille ou encore des vestes et manteaux dont l’envers est doublé et fixé par un bouton afin d’amplifier l’asymétrie des pièces. En véritable artiste de l’assemblage, le Belge propose des superpositions de sweatshirts ainsi que des bodies à manches longues, dont l’échancrure est reprise par l’entrejambe de pantalons et jupes aux hanches accentuées par des courbures rigidifiées – une ouverture en V également mimée par une série d’escarpins à talons.
Car si Glenn Martens surprend toujours par sa maîtrise du volume, il n’en néglige pas pour autant les détails des silhouettes, imaginant notamment de larges créoles dorées en forme de spirales ou des sacs circulaires en forme de nœud marin. Ce défilé est également l’occasion de dévoiler six pièces créées en collaboration avec le label Canada Goose : des parkas et doudounes déconstruites et repensées par des jeux d’asymétrie, tels que le décalage des capuches ou de leurs longueurs.