À l’instar de Castel, du Don Camilo rue des Saints-Pères, ou de l’ancien club de jazz Le Tabou, l’Alcazar fait partie de ces institutions qui ont participé à la création du mythe Saint-Germain-des-Prés.
En 1960, la rue Mazarine accueille un nouveau cabaret qui devient rapidement réputé pour ses revues et spectacles transformistes. À la fin de la décennie, l’Alcazar reçoit les célébrités et artistes du monde entier, des Rolling Stones au couple Pierre Bergé et Yves Saint Laurent qui, après dîner, vont faire la fête au Rock’n’Roll Circus, discothèque de la rue de Seine qui communique avec le cabaret. Et tandis qu’à Paris naissent de nouveaux lieux nocturnes qui feront la réputation de la capitale, comme Le Palace et Les Bains, l’Alcazar rejoint le club privé des institutions parisiennes incontournables.
En 2015, l’Alcazar s’offre une deuxième jeunesse avec une décoration végétale signée de la très en vogue Laura Gonzalez. Désormais brasserie branchée, le restaurant accueille une cuisine qui croise classiques du genre (soupe à l’oignon, escargots, onglet de bœuf sauce béarnaise) et créations contemporaines (bowls healthy, toasts d’avocat et saumon fumé), et le week-end, les brunchs bio et vegan sont signés par La Guinguette d’Angèle.
L’établissement parisien ne renie pas pour autant ses racines cabaret avec une programmation nocturne et subversive les jeudis, vendredis et samedis, orchestrée par Fabrice Gilberdy. Une fois par mois le jeudi, l’Alcazar accueille même Le Privé de La Madame Klaude – célèbre soirée décalée et disco animée par une chanteuse drag-queen, qui illumine le Théâtre des Étoiles (Paris X) depuis cinq ans.
Plus d'information sur la page Facebook de La Madame Klaude.