Accessible via Miami, le Belize, ex Honduras Britannique voisin du Mexique et du Guatemala, séduit depuis quarante ans les américains, riches fortunes en majorité, trouvant là quelques coins de paradis encore épargnés du tourisme de masse. Atouts premiers : la mer des Caraïbes, l’extraordinaire faune et flore du pays, et les nombreux temples mayas qui jalonnent le pays.
A trente minutes de Belize City, à vol de coucou, l’ancienne résidence d’un biologiste de la vie marine est depuis 2001, la destination phare du réalisateur Francis Ford Coppola. Baptisé Turtle Inn, en clin d’oeil aux centaines de tortues venant pondre ici chaque saison, le resort compte une dizaine de cottages, les plus beaux les pieds dans l’eau (à partir de 429 dollars la nuit), ambiance balinaise dans le décor – lit baldaquin, portes sculptées, mobilier acajou, douche extérieure et bain en céramique - et tout confort. Bannissant à raison l’écran de télévision, comme le téléphone – remplacé par d’étranges coquillages haut-parleurs par lequel faire venir vin et victuailles -, chaque villa mise sur un chic tout en relaxation, esprit clamé par la maison. C’est aussi là que chaque année, Sofia Coppola et sa tribu passent se ressourcer, leur Beach House, villa à l’architecture très graphique, avec piscine monumentale, jardin et barbecue, pouvant se louer (à partir de 1999 dollars la nuit) pour quelques nuitées.
Le nec-plus-ultra se trouve à quelques kilomètres de là. Directeur du Resort depuis six ans maintenant, Martin Krediet convainc il y a quelques mois le couple Coppola de transformer une île sauvage en un lodge de rêve. 20 minutes de bateau suffisent à accéder au ponton de Coral Caye, petit paradis à s’offrir à deux ou à la dizaine (à partir de 1435 dollars pour deux, 200 dollars par personne supplémentaire), organisé autour d’une bâtisse principale mixant décors locaux et graphismes à la mexicaine, où à la bronzette sur hamac s’ajoutent la cueillette de noix de coco fraîches, les séances de snorkeling à la découverte de Nemo, les bœufs à la guitare, les barbecues dans le sable, les grillades de homard… et la dégustation, obligée, d’un des meilleurs vins du Domaine Coppola (Sonoma Valley).
La suite du périple emmène généralement à Blancaneaux, l’hôtel historique des Coppola. Perdu au milieu d’une réserve naturelle de pins et palmiers, un ancien centre d’études et observatoire de la faune baptisé du nom d’un explorateur, devient le refuge du réalisateur au milieu des années 80. C’est là qu’il viendra passer quelques séjours en famille avant d’y lancer un chantier colossal, soit dix lodges aux toits couverts de bananiers dotés de terrasses interminables plongeant au cœur de la canopée. D’un lieu de retraite spirituelle pour artistes et écrivains, l’adresse devient au fil des années un paradis pour lunes de miel (à partir de 289 dollars la nuit), les amoureux pouvant profiter ici de balades à cheval, d’un masseur thaï expert en relaxation, de nourritures bio... et d’une déconnexion totale avec le quotidien.
Inspiré depuis toujours par les paysages et photographies du Guatemala, le couple Coppola agrandit son domaine hôtelier en dénichant son troisième hôtel, la Lancha, autour du lac immense de Peten Itza. Entouré de jungle, l’hôtel et sa dizaine de casitas (à partir de 149 dollars la nuit) repose les âmes, le ponton du lac accessible après quelques 300 marches servant lui à la méditation. Suivra l’Italie et le Palazzo Margherita, palais néoclassique du XIXème entre la Calabre et les Pouilles, là même où les Coppola se dirent oui (à partir de 450 euros la nuit), et Buenos Aires et le quartier central de Palermo Soho, là où s’ouvrait le cinquième hôtel de la famille baptisé Jardin Escondido, hôtel de 7 chambres seulement (à partir de 240 dollars) avec piscine, terrasse et bibliothèque de films.
www.thefamilycoppolahideaways.com
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