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Numéro
05 De Matisse à Laure Prouvost, 5 expositions à découvrir au mois d'octobre

De Matisse à Laure Prouvost, 5 expositions à découvrir au mois d'octobre

Numéro art

Henri Matisse au Centre Pompidou, Sarah Sze à la Fondation Cartier ou encore Laure Prouvost au LàM... Si la 47e édition de la FIAC a finalement été annulée en raison du contexte sanitaire, les institutions culturelles ne sont pas en reste en ce mois d'octobre, inaugurant en France comme au Royaume-Uni bon nombre d'expositions déjà prometteuses. Focus sur cinq d'entre elles.

1. Henri Matisse au Centre Pompidou (Paris)

Henri Matisse, “La Blouse roumaine” (1940). Huile sur toile, 92 × 73 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don de l’artiste à l’État, 1953
Attribution, 1953 © Succession H. Matisse. Photo © Centre Pompidou, Mnam-Cci/Georges Meguerditchian/Dist. Rmn-Gp
Henri Matisse, “La Blouse roumaine” (1940). Huile sur toile, 92 × 73 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don de l’artiste à l’État, 1953
Attribution, 1953 © Succession H. Matisse. Photo © Centre Pompidou, Mnam-Cci/Georges Meguerditchian/Dist. Rmn-Gp
Henri Matisse, “La Blouse roumaine” (1940). Huile sur toile, 92 × 73 cm. Centre Pompidou, Musée national d’art moderne, Paris. Don de l’artiste à l’État, 1953
Attribution, 1953 © Succession H. Matisse. Photo © Centre Pompidou, Mnam-Cci/Georges Meguerditchian/Dist. Rmn-Gp

Pour cette rétrospective majeure consacrée à l’artiste français, le Centre Pompidou propose de revisiter son œuvre comme un roman, nourri par les commentaires de neuf auteurs sur son travail. De Louis Aragon à Clement Greenberg en passant par Henri Matisse lui-même, ces textes permettront d’éclairer plus de 230 de ses dessins, peintures et collages, et ainsi de recom- poser le fil de sa vie sur une cinquantaine d’années, jusqu’à son décès en 1954. Des prêts exceptionnels permettront de découvrir des œuvres rarement présentées en France.

 

Du 21 octobre 2020 au 22 février 2021, Paris 4e.

 

 

 

2. Laure Prouvost au LàM (Villeneuve d'Ascq)

“Deep See Blue Surrounding You/Vois ce bleu profond te fondre” (2019), détail de l’exposition de Laure Prouvost, pavillon français à la 58e Biennale de Venise. Photo : Giacomo Cosua. “Deep See Blue Surrounding You/Vois ce bleu profond te fondre” (2019), détail de l’exposition de Laure Prouvost, pavillon français à la 58e Biennale de Venise. Photo : Giacomo Cosua.
“Deep See Blue Surrounding You/Vois ce bleu profond te fondre” (2019), détail de l’exposition de Laure Prouvost, pavillon français à la 58e Biennale de Venise. Photo : Giacomo Cosua.

Un paysage aquatique déployé sur deux étages, de la surface d’une eau claire remplie de déchets aux profondeurs obscures d’une salle peuplée d’épaves : voilà ce que les visiteurs de la 58e Biennale de Venise pouvaient découvrir dans le pavillon français l’an passé. Imaginée par l’artiste franco-britannique Laure Prouvost, cette exposition immersive voyage désormais au LaM où elle rencontre la collection du musée. L’occasion de découvrir la pièce centrale de l’installation : un film qui nous entraîne dans un voyage poétique à travers la France.

 

Du 17 octobre 2020 au 21 mars 2021, Villeneuve-d’Ascq (59).

 

 

 

3. Sarah Sze à la Fondation Cartier (Paris)

Sarah Sze, “Centrifuge” (2017), détail de l’installation. Photo : Sarah Sze/Sarah Sze Studio Sarah Sze, “Centrifuge” (2017), détail de l’installation. Photo : Sarah Sze/Sarah Sze Studio
Sarah Sze, “Centrifuge” (2017), détail de l’installation. Photo : Sarah Sze/Sarah Sze Studio

Invitée à investir la lumineuse architecture imaginée par Jean Nouvel, Sarah Sze présente à la Fondation Cartier un projet in situ. Connue pour ses installations décomposant et recomposant le monde à travers des fragments d’objets et d’images, l’artiste américaine transcende une fois de plus les frontières entre sculpture, peinture et vidéo avec des œuvres évoquant la profusion visuelle numérique et les méandres du cosmos.

 

Du 24 octobre 2020 au 7 mars 2021, Paris 14e.

 

 

 

4. Bruce Nauman à la Tate Modern (Londres)

Bruce Nauman, “Violins Violence Silence” (1981-1982). Collecion Artist Rooms, Tate and National Galleries of Scotland. Photo : ARS, NY and DACS, London 2019. Bruce Nauman, “Violins Violence Silence” (1981-1982). Collecion Artist Rooms, Tate and National Galleries of Scotland. Photo : ARS, NY and DACS, London 2019.
Bruce Nauman, “Violins Violence Silence” (1981-1982). Collecion Artist Rooms, Tate and National Galleries of Scotland. Photo : ARS, NY and DACS, London 2019.

En 2004, Bruce Nauman présentait, dans le Turbine Hall de la Tate Modern, une impressionnante installation sonore diffusant des sons extraits de ses vidéos et de ses performances. Seize années plus tard, l’artiste américain revient dans le musée londonien avec une exposition d’ampleur balayant cinquante ans de pratique. Entre ses célèbres vidéos mettant son corps ou celui d’autrui à l’épreuve, ses maximes composées avec des néons ou encore ses installations mobilisant la participation du spectateur, le corpus varié présenté souligne les grandes thématiques qui l’animent.

 

Du 7 octobre 2020 au 21 février 2021, Londres.

 

 

 

5. “Anticorps” au Palais de Tokyo (Paris)

Kate Cooper, “Infection Drivers” (2018). Vue de l’exposition Freedom of Movement (2018), Stedelijk Museum (Amsterdam). Photo : Kate Cooper Kate Cooper, “Infection Drivers” (2018). Vue de l’exposition Freedom of Movement (2018), Stedelijk Museum (Amsterdam). Photo : Kate Cooper
Kate Cooper, “Infection Drivers” (2018). Vue de l’exposition Freedom of Movement (2018), Stedelijk Museum (Amsterdam). Photo : Kate Cooper

Comment penser et représenter le corps en 2020 ? À l’heure d’un monde en constante mutation, incarné par de nouvelles habitudes et de nouveaux rapports à l’espace, mais aussi une situation actuelle où la pandémie provoque des comportements inédits, le Palais de Tokyo fait appel à 21 jeunes artistes contemporains qui font du corps, ou de son absence, l’objet de leurs pratiques. L’exposition “Anticorps” livre leurs regards neufs sur un humain transformé.

 

Du 23 octobre 2020 au 3 janvier 2021, Paris 16e.