1. Ulla von Brandenburg au Palais de Tokyo
Adepte des grands rideaux colorés et tentures suspendues, l’artiste allemande Ulla Von Brandenburg structure l’espace par le tissu en composant des environnements immersifs dans lequel le public est invité à déambuler. Au Palais de Tokyo, celle-ci propose pendant quelques mois un nouveau “théâtre” textile animé par des performances, sculptures et vidéos.
2. Le supermarché des images au Jeu de paume
Quel avenir pour les images à l’ère de leur massive et incessante production? Articulée autour de la notion d’“iconomie”, la nouvelle économie des archétypes de l’information et de la connaissance née après Internet, l’exposition du Jeu de paume se propose de montrer comment les artistes et photographes eux-mêmes ont su s’emparer de ses questionnements contemporains dans leur propre pratique. On y retrouve, entre autres, des œuvres d’Andreas Gursky, Martha Rosler, Thomas Ruff ou encore Geraldine Juárez.
3. Claudia Andujar à la Fondation Cartier
En 1971, l’artiste d’origine suisse Claudia Andujar fait au Brésil la connaissance de la communauté indigène des Yanomami, installée dans le nord du pays, en Amazonie. Cette rencontre fait germer chez la photographe un travail qui durera plus de cinquante années, pendant lesquelles elle capturera les instants de vie de cette population jusqu’à les inciter à réaliser leurs propres représentations de leur culture et de leurs mythes. La Fondation Cartier revient sur l’œuvre de cette artiste activiste, nourrie par cette longue et riche expérience.
Tim Walker, “Radhika Nair”, Pershore, Worcester (2018) © Tim Walker Studio
Tim Walker, “Lil' Dragon, 'Ling Ling and the Dragon”. Fashion Marta Hermosillo Lopez and Eelko. London (2018) © Tim Walker Studio
4. Tim Walker au Victoria and Albert Museum
Plongée dans les rêveries fantastiques de Tim Walker. Pour cette rétrospective majeure au Victoria and Albert Museum, l’illustre photographe britannique a lui-même orchestré avec brio la présentation de son travail, appuyé par une scénographie épatante. En plus de ses portraits surréalistes des plus grandes figures de notre époque et ses célèbres mises en scène de mode oniriques, gourmandes et érotiques, l’artiste expose également dix séries inédites inspirées par des artefacts issus de la vaste collection du musée.
5. Steve McQueen à la Tate Modern et à la Tate Britain
Depuis novembre, la Tate Britain accueille la dernière œuvre du vidéaste et réalisateur britannique Steve McQueen compilant des portraits d’élèves de Londres. Afin de compléter cette exposition, la Tate Modern lui consacre une rétrospective riche d’une dizaine de ses œuvres majeures, entre films, photographies et sculptures. L’occasion de revenir sur sa démarche visionnaire teintée d’engagement de l’artiste, qui dépeint avec poésie les mécanismes de domination, de représentation et de construction de l’identité.