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Numéro
09 Paolo Roversi, Palais Galliera, exposition, mode, photographie

3 expositions de photographie de mode à découvrir à Paris ce printemps

PHOTOGRAPHIE

De Paolo Roversi au Palais Galliera à Lisa Fonssagrives-Penn à la MEP en passant par Martin Parr à la Galerie Clémentine de la Féronnière, Numéro sélectionne trois expositions de photographie de mode à découvrir ce printemps dans la capitale.

  • Molly Bair en Chanel haute couture pour Vogue Italia, 2015 © Paolo Roversi.

  • Sihana Shalaj en Comme des Garçons, Paris, 2023 © Paolo Roversi.

  • Audrey Marnay en Comme des Garçons, Paris, 1996 © Paolo Roversi.

  • Audrey Marnay en Atsuro Tayama, Paris, 1998 © Paolo Roversi.

  • Guinevere van Seenus en Yohji Yamamoto, Paris, 2004 © Paolo Roversi.

  • Kirsten Owen en Romeo Gigli, Londres, 1988 © Paolo Roversi.

  • Kirsten Owen en Romeo Gigli, Londres, 1987 © Paolo Roversi.

  • Lampe, Paris, 2002 © Paolo Roversi.

  • Lida et Alexandra Egorova en Alberta Ferretti, Paris, 1998 © Paolo Roversi.

  • Luca Biggs en Alexander McQueen, Paris, 2021 © Paolo Roversi.

  • Lucie de la Falaise, Paris, 1990 © Paolo Roversi.

  • Sasha Robertson en Yohji Yamamoto, Paris, 1985 © Paolo Roversi.

  • Tami Williams en Christian Dior, Paris, 2016 © Paolo Roversi.

  • Anna Cleveland en Comme des Garçons, Tokyo, 2016 © Paolo Roversi.

  • Audrey Marnay en Comme des Garçons, Paris, 1996 © Paolo Roversi.

  • Autoportrait, 2020 © Paolo Roversi.

  • Natalia Vodianova, Paris, 2003 © Paolo Roversi.

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La retrospective Paolo Roversi célébré au Palais Galliera 

 

Ce printemps, le Palais Galliera regroupe dans une nouvelle exposition 140 œuvres du célèbre photographe de mode Paolo Roversi. Né en 1947 en Italie, ce dernier s’installe à Paris en 1973 et commence alors les collaborations avec de prestigieux magazines tels que Elle ou encore Vogue Italie. 

 

Au cours de sa carrière consacrée à la recherche de la beauté, comme il l’énonce dans un entretien exclusif avec Numéro, Paolo Roversi développe un style propre, à la fois doux et mystérieux, lui permettant de se distinguer de la simple photographie de mode et d’acquérir une réputation à part.

 

Plus tard, il aura l’occasion de travailler avec les plus grandes mannequins notamment Natalia Vodianova, Naomi Campbell et Kate Moss ainsi qu’avec les plus grands créateurs comme Yohji Yamamoto, Romeo Gigli ou encore Rei Kawakubo pour Comme des Garçons. Révélant cinquante ans de travail, cette splendide exposition est la première monographie consacrée à l’artiste au sein de la capitale.

 

“Paolo Roversi”, jusqu'au 14 juillet 2024 au Palais Galliera, Paris 16e.

  • Attribué à George Platt Lynes, “Lisa Fonssagrives en veste « Volutes » Schiaparelli en jersey bleu carbone” (Paris 1937). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © The George Platt Lynes Estate.

  • Lillian Bassman, Touch of Dew, “Lisa Fonssagrives-Penn” (mai 1961). Collection MEP, Paris. Don de Lizzie Himmel © Estate of Lillian Bassman.

  • Erwin Blumenfeld, “Lisa Fonssagrives portant un manteau Schiaparelli en feutre multicolore, bicornes Schiaparelli” (décembre 1938). Promesse de don de l’Archive Tom Penn © The Estate of Erwin Blumenfeld 2023.

  • Erwin Blumenfeld, ”Lisa Fonssagrives porte une cape Weill en hermine blanche” (mai 1939). Promesse de don de l’Archive Tom Penn © The Estate of Erwin Blumenfeld 2023.

  • Erwin Blumenfeld, “Lisa Fonssagrives” (janvier 1942). Promesse de don de l’Archive Tom Penn © The Estate of Erwin Blumenfeld 2023.

  • Gene Fenn, “Lisa Fonssagrives en robe de cocktail Pattullo Original” (septembre 1947). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Gene Fenn.

  • Fernand Fonssagrives, “Lisa Fonssagrives, Élan” (1935). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Estate of Fernand Fonssagrives.

  • Fernand Fonssagrives, “Lisa Fonssagrives” (années 1940). Prêt de l’Archive Tom Penn © Estate of Fernand Fonssagrives.

  • Fernand Fonssagrives, “Lisa Fonssagrives” (1935-1939). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Estate of Fernand Fonssagrives.

  • Fernand Fonssagrives, “Lisa Fonssagrives” (années 1940). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Estate of Fernand Fonssagrives.

  • Fernand Fonssagrives, “Lisa Fonssagrives” (vers 1947). Prêt de l’Archive Tom Penn © Estate of Fernand Fonssagrives.

  • Horst P. Horst, “Lisa Fonssagrives Penn en costume de laine doublée de rat musqué Charles James” (15 février 1950). Prêt de l’Archive Tom Penn © Condé Nast.

  • Horst P. Horst, “Lisa Fonssagrives en tenue de bain Brigance en soie fleurie” (15 décembre 1939). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Condé Nast.

  • George Hoyningen-Huene, ”Lisa Fonssagrives portant une robe directoire Vionnet en mousseline blanche” (15 mars 1938). Prêt de l’Archive Tom Penn © George Hoyningen-Huene, Estate Archives.

  • Frances McLaughlin-Gill, “Lisa Fonssagrives” (23 novembre 1949). Collection MEP, Paris. Don de l’Archive Tom Penn © Condé Nast.

  • Irving Penn, “Sans titre” (1er août 1949). Prêt de l’Archive Tom Penn © The Irving Penn Foundation.

  • Irving Penn, “Lisa Fonssagrives en robe par Antonio del Castillo pour Lanvin” (1er novembre 1949). Prêt issu des archives de Tom Penn © Condé Nast.

  • Irving Penn, “Lisa Fonssagrives” (1er mars 1949). Prêt de l’Archive Tom Penn © Condé Nast.

  • George Platt Lynes, “Lisa Fonssagrives” (avril 1937). Prêt de l’Archive Tom Penn © The George Platt Lynes Estate.

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Lisa Fonssagrives-Penn, le premier top model, célébré à la MEP 

 

Considérée comme le premier top model de l’histoire, Lisa Fonssagrives-Penn (1911-1992) est mise à l’honneur à la Maison Européenne de la Photographie à travers une exposition présentant 170 tirages datant de 1935 à 1958.  D’abord danseuse puis tour à tour photographe, styliste et même sculptrice, Lisa Fonssagrives-Penn commence sa carrière de mannequin en 1936 et apparaît rapidement en couverture des plus grands magazines de mode de l'époque (Vogue, Harper's Bazaar). 

 

Grâce à sa beauté mais aussi et surtout grâce à sa personnalité hors du commun, elle pose pour des photographes à la renommée internationale comme son second mari Irving Penn, Richard Avedon ou encore Horst P. Horst, et est également approchée par des artistes à l'image de Jean Cocteau et Christian Bérard, fasciné par sa présence magnétique. 

 

L'exposition “Lisa Fonssagrives-Penn — une icône de mode” dévoile ainsi des photographies qui n'ont, pour la plupart, jamais été montrées comme un magnifique cliché du photographe allemand Erwin Blumenfeld pris en 1939, où la jeune femme se retrouve littéralement suspendue à la tour Eiffel…

 

“Lisa Fonssagrives-Penn — une icône de mode”, jusqu'au 26 mai 2024 à la MEP, Paris 4e.

  • Édito pour Jalouse (2001) © Martin Parr. Courtesy galerie Clémentine de la Ferronière.

  • “Gucci Cruise” (2018) © Martin Parr. Courtesy galerie Clémentine de la Ferronière.

  • “Gucci Cruise” (2018) © Martin Parr. Courtesy galerie Clémentine de la Ferronière.

  • Édito pour Jalouse (2001) © Martin Parr. Courtesy galerie Clémentine de la Ferronière.

  • Édito pour Amica magazine (1999) © Martin Parr. Courtesy galerie Clémentine de la Ferronière.

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La vision sacarstique de Martin Parr à la galerie Clémentine de la Féronnière

 

Entre les murs de la galerie Clémentine de la Féronnière, en plein cœur du 4e arrondissement, les clichés du photographe britannique Martin Parr, né en 1952, se dévoilent dans toute leur pluralité. Oscillant entre une photographie publicitaire et documentaire, son travail plutôt excentrique – mais aussi sarcastique –a su s’imposer au fil des années et séduire de nombreux magazines, ainsi que de prestigieuses maisons de couture telles que Jacquemus ou encore Gucci.

 

À travers un univers ultra kitsch, ce passionné de photographie établit ses propres codes et pose un regard amusé et légèrement sarcastique sur la société qui l’entoure. Il produit ainsi une photographie aux couleurs marquées et à la perspective parfois étonnante, qui lui vaudront notamment de nombreux prix et récompenses tel que le Sony World Photography Award en 2017.

 

“Fashion Faux Parr”, jusqu'au 26 mai 2024 à la galerie Clémentine de la Féronnière, Paris 4e.