Du 22 septembre 2017 au 21 janvier 2018, le op art envahit le musée Maillol. Soixante-cinq œuvres d’art s’évadent du Whitney Museum of American Art au profit de l’exposition Pop art, Icons That Matter. De Jasper Johns à Robert Raushenberg en passant par Andy Warhol ou Alex Katz, les oeuvres des artistes iconiques se succèdent.
La genèse de l’esthétique pop est corrélée à l’apogée de l’expressionnisme abstrait des années 1950. D'abord néo-dada ou néo-réalisme le mouvement devient finalement pop art. Objets et images de la vie quotidienne sont détournés au profit d’une altération des dimensions, un jeu de textures et une référence quasi permanente à l’univers publicitaire. Ainsi, l’exposition offre un panorama de la diversité de ce mouvement artistique des années 1960 et 1970. Le pop art est une histoire de paradoxes, dans la pratique parce que la technique artistique coïncide avec le mass market américain, dans le discours parce que les couleurs frétillantes et les clichés de stars rencontrent les tensions politiques et raciales de l’époque : guerre du Vietnam, Mouvement des droits civiques, assassinat de Kennedy.
« — Croyez-vous au rêve américain ?
« — Non, mais je crois que l’on peut en tirer profit. »
(Andy Warhol)
Pop Art, Icons That Matter, Musée Maillol (Paris 7e) du 22 septembre 2017 au 21 janvier 2018
Roy Lichtenstein, Girl in Window (Study for World’s Fair Mural), 1963, huile et acrylique sur toile, 173 x 142,2 cm, gift of the American Contemporary Art Foundation, Inc., Leonard A. Lauder, President. © Estate of Roy Lichtenstein New York / Adagp, Paris, 2017
Mel Ramos, Tobacco Rhoda, 1965, sérigraphie, 76,4 x 61,1 cm, gift of Altria Group, Inc © Adagp, Paris, 2017