1. Dan Flavin à la galerie David Zwirner
Un mois et demi après l’ouverture de son premier espace dans le Marais, à Paris, la méga galerie David Zwirner consacre sa deuxième exposition à l’artiste Dan Flavin. Celle-ci balaie trois décennies de la carrière de cette grande figure de l’art minimal amér icain, célèbre pour ses installations lumineuses et colorées à base de tubes fluorescents.
Du 30 novembre 2019 au 1er février 2020, Paris 3e.
2. Thu-Van Tran à la galerie Almine Rech
À travers une pratique qui allie sculpture, dessin, peinture et vidéo, l’artiste Thu-Van Tran inter roge avec poésie les rémanences de l’histoire de son pays d’origine, le Vietnam, et de ses relations avec la France, qu’elle retrouve au sein de l’objet, de la matière et du langage. À la galerie Almine Rech, elle présente ses dernières oeuvres réparties selon trois espaces : le premier s’articule autour des puissances telluriques, le second autour de l’immensité céleste et le troisième marque leur rencontre.
Du 23 novembre 2019 au 11 janvier 2020, Paris 3e.
Francesco Vezzoli, “Il Piacere (Isadora Duncan)” (2019) © Courtesy of the artist.
3. Joris-Karl Huysmans sous le regard de Francesco Vezzoli au musée d'Orsay
Grand admirateur d’Edgar Degas, d’Édouard Manet, d’Odilon Redon ou encore de Matthias Grünewald, l’écrivain et critique d’art Joris-Karl Huysmans fut, en France, à partir des années 1870, un fervent défenseur des impressionnistes. Poursuivant le projet de revisiter sa riche collection à travers le regard d’artistes contemporains, le musée d’Orsay a cette fois-ci invité l’artiste italien Francesco Vezzoli à mettre en espace ses oeuvres favorites en les mêlant à ses propres créations, jouant ains sur l’anachronisme et l’hybridation des genres.
Du 26 novembre 2019 au 1er mars 2020 au musée d’Orsay, Paris 7e.
4. Yasmina Benabderrahmane au Bal
Née en France, à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), l’artiste Yasmina Benabderrahmane est animée par les souvenirs et l’histoire qui traversent le Maroc, pays dont sa famille est originaire. Son travail en réexplore les contours à travers la photographie et la vidéo. Dans l’espace d’exposition du BAL, elle déploie une chronique intime centrée, d’une part, sur des corps qui lui sont familiers, et, d’autre part, partagée entre une approche microscopique des détails et une vision macroscopique des vastes espaces.
Du 10 janvier au 8 mars 2020, Paris 18e.
Harley Weir, “Israel” (2013) © Harley Weir
Harley Weir, “Israel” (2013) © Harley Weir
5. Ursula Schulz-Dornburg, Harley Weir et Tommaso Protti à la Maison Européenne de la Photographie
Pour ses trois nouvelles expositions, la MEP se concentre sur les paysages mouvants du Moyen-Orient, de la Russie et de l'Amérique latine avec une grande rétrospective consacrée à la photographe allemande Ursula Schulz-Dornburg : on y retrouve quarante années d’images silencieuses en noir et blanc, capturées entre l’Arménie, l’Arabie saoudite ou encore la Syrie. Au sous-sol de la MEP, la Britannique Harley Weir présente, quant à elle, une série de photographies réalisées depuis 2013 autour de la frontière israélo-palestinienne.
Du 4 décembre 2019 au 12 janvier 2020, Paris 4e.