Le 8 novembre dernier, le Centre Pompidou inaugurait sa toute nouvelle antenne dans la ville de Shanghai en partenariat avec le West Bund Development Group, œuvrant à l’aménagement et la dynamisation d’un quartier de la métropole chinoise. Installé sur les berges du fleuve Huangpu dans un bâtiment signé par l’architecte britannique David Chipperfield, le musée proposait expositions, spectacles et concerts dans son immense surface de près de 25 000 m2. Mais le 24 janvier 2020, quelques mois seulement après son ouverture, l’établissement est contraint de fermer au vu de la crise sanitaire affectant la Chine à ce moment-là.
Après presque deux mois d’une traversée du désert pour le pays le plus peuplé du monde, les récents développements permettent progressivement à la Chine de reprendre une activité normale suite à sa quarantaine. Ainsi, si le Centre Pompidou de Paris a fermé ses portes le 13 mars dernier, son homologue chinois rouvre aujourd’hui les siennes. Une nouvelle rassurante que salue son président Serge Lasvignes, qui en profite pour rappeler le rôle social de l’art dans la résilience de chacun : “Cela montre - et je m’en réjouis - que nos amis chinois ont franchi l’essentiel de l’épreuve. Et cela porte bien sur une note d’espoir : la crise a une fin.”
Les visiteurs du musée chinois auront ainsi le loisir de visiter sa première exposition temporaire, “Observations”, consacrée à une quinzaine d’artistes investissant les nouveaux médias tels que Tony Oursler, Hito Steyerl ou Mona Hatoum et nouvellement prolongée jusqu’à la fin du mois d’avril. Période à laquelle, espérons-le, les résidents et visiteurs de la France pourront franchir de nouveau les portes du Centre Pompidou de Paris.